Homme avec des seins : Gynecomastie
Article publié le 26/08/2025 – Rédaction chirurgie esthétique – Temps de lecture : 7 min – Seins féminins chez un homme, tout savoir de la gynecomastie.
Chez certains hommes, il peut apparaître une poitrine qui ressemble à celle des femmes : c’est ce qu’on appelle la gynécomastie. Elle correspond à un développement anormal de la glande mammaire masculine, souvent lié à un déséquilibre hormonal, à la prise de certains médicaments, à l’obésité ou parfois à une cause génétique. Cette situation peut provoquer une gêne esthétique importante, mais aussi un mal-être psychologique. La gynécomastie n’est pas rare et peut concerner un ou deux seins. Selon les cas, elle peut régresser spontanément, être corrigée par un traitement médical ou nécessiter une intervention chirurgicale pour retrouver un thorax plus masculin et harmonieux.
Causes
La gynécomastie correspond à une augmentation du volume de la glande mammaire chez l’homme. Elle peut apparaître à tout âge et résulte de plusieurs mécanismes :
- Déséquilibre hormonal (excès relatif d’œstrogènes par rapport à la testostérone). A l’adolescence, c’est fréquent et souvent transitoire (variations hormonales). A partir d’un certain age, la baisse naturelle de la testostérone peut accentuer le phénomène.
- Certains traitements et médicaments (antiandrogènes, certains antidépresseurs, anti-ulcéreux, stéroïdes anabolisants) peuvent induire une gynécomastie.
- Les maladies et troubles métaboliques (atteintes testiculaires, hépatiques, rénales ou endocriniennes).
- Le Surpoids ou l’obésité engendrent un excès de graisse au niveau de la poitrine (pseudogynécomastie), parfois combiné à une vraie hypertrophie glandulaire.
Solutions
La prise en charge dépend de la cause, de l’âge et de la gêne ressentie :
A l’adolescence, la gynécomastie disparaît spontanément dans la majorité des cas en 6 à 24 mois.
La correction d’un trouble hormonal se fait par traitement médical, adaptation ou arrêt d’un médicament responsable.
La perte de poids et des activités physiques régulières permettent de réduire la composante graisseuse.
Lorsque la gynécomastie persiste et entraîne une gêne esthétique ou psychologique importante, le médecin peut prescrire une ou deux chirurgies :
- Liposuccion pour retirer l’excès de graisse,
- Exérèse glandulaire pour retirer la glande mammaire.
La gynécomastie n’est pas une fatalité, un diagnostic précis permet d’adapter la solution, qu’elle soit médicale, hygiéno-diététique ou chirurgicale.
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Comment se passe la chirurgie (gynecoplastie) ?
1. Consultation préalable
Le chirurgien examine la poitrine, distingue entre excès glandulaire et excès graisseux, prescrit parfois une échographie ou un bilan hormonal pour confirmer le diagnostic. Il explique la technique adaptée, les cicatrices possibles et les suites.
2. Anesthésie
L’intervention se réalise le plus souvent sous anesthésie générale. Dans certains cas simples (liposuccion isolée), une anesthésie locale avec sédation peut suffire.
3. Technique opératoire
Liposuccion en cas de surcharge graisseuse, de petites incisions permettent d’aspirer la graisse. Exérèse glandulaire si la glande mammaire est développée, elle est retirée par une petite incision discrète au niveau de l’aréole.
4. Durée et hospitalisation
L’opération dure environ 1 à 2 heures. L’hospitalisation est généralement ambulatoire (sortie le jour même) ou une nuit selon l’importance du geste.
5. Suites opératoires
Port d’un boléro ou gilet compressif pendant 4 à 6 semaines pour aider la peau à se rétracter. Douleurs modérées, facilement contrôlées par des antalgiques. Ecchymoses et gonflement disparaissent en 2 à 3 semaines. Reprise du travail possible en quelques jours, mais éviter sport et efforts intenses pendant 4 à 6 semaines.
6. Résultats
Les premiers résultats sont visibles dès le retrait du pansement mais le résultat définitif s’apprécie après 3 à 6 mois (une fois l’œdème résorbé et la peau rétractée).
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FAQ – Gynécoplastie
À partir de quel âge peut-on envisager une gynécoplastie ?
L’intervention est possible dès la fin de la puberté, une fois la poitrine stabilisée. Chez l’adolescent, on attend généralement 16–17 ans, sauf cas particulier.
La gynécoplastie empêche-t-elle une récidive ?
En cas de retrait complet de la glande mammaire, le risque de récidive est faible. Cependant, une prise de poids importante ou certains traitements hormonaux peuvent favoriser un nouvel excès graisseux.
Quelles cicatrices laisse l’intervention ?
Les cicatrices sont discrètes : soit de petites incisions de liposuccion, soit une fine cicatrice semi-circulaire à la limite inférieure de l’aréole, qui s’estompe avec le temps.
Faut-il arrêter le sport avant et après l’opération ?
Un arrêt est recommandé quelques jours avant l’intervention. Après la chirurgie, la reprise des activités physiques se fait progressivement, généralement au bout de 4 à 6 semaines.
La gynécoplastie améliore-t-elle la définition musculaire du torse ?
Oui, en retirant l’excès glandulaire et/ou graisseux, le relief pectoral devient plus visible. L’effet est accentué si le patient entretient une bonne masse musculaire.
L’opération est-elle douloureuse ?
La douleur est le plus souvent modérée, comparée à de grosses courbatures. Elle est bien contrôlée par des antalgiques simples.
Peut-on associer la gynécoplastie à une autre intervention ?
Oui, elle peut être couplée à une liposuccion abdominale, aux flancs ou à d’autres zones, si le patient souhaite un remodelage global.
Quand peut-on reprendre le travail ?
La reprise dépend du métier : de 2–3 jours pour un travail de bureau à 10–15 jours pour une activité physique exigeante.
La gynécoplastie a-t-elle un impact sur la fertilité ou les hormones ?
Non, l’opération agit uniquement sur la glande mammaire et la graisse. Elle n’influence pas les hormones ni la fertilité.
Le résultat est-il permanent ?
Oui, à condition de maintenir un poids stable et une bonne hygiène de vie. Une variation hormonale ou une forte prise de poids peuvent altérer le résultat.
Se sentir à l’aise dans son corps.
