La chirurgie esthétique et fonctionnelle du visage est-elle douloureuse ?
Article publié le 01/08/2025
La chirurgie esthétique et fonctionnelle du visage peut entraîner une douleur, mais celle‑ci est généralement bien contrôlée par les protocoles médicaux actuels.
L’intensité et la durée dépendent surtout :
- Du type d’intervention (rhinoplastie, lifting, génioplastie, chirurgie orthognathique, blépharoplastie, otoplastie…)
- De l’ampleur du geste chirurgical
- De la sensibilité individuelle à la douleur
Pendant l’opération
La plupart des interventions sont réalisées sous anesthésie générale ou locale avec sédation. La douleur est donc inexistante ou très faible (piqûre lors de l’anesthésie locale)
Après l’opération
- Douleur modérée à forte possible les premières 24‑72 h selon l’acte.
- Les chirurgiens prescrivent systématiquement des antalgiques (paracétamol, anti‑inflammatoires, voire morphiniques pour les chirurgies lourdes).
- Sensation de tension, gonflement, ecchymoses sont fréquents, parfois plus gênants que la douleur elle‑même.
Les chirurgiens conseillent en général l’utilisation de ce type de compresses froides (Lien rémunéré Amazon Partenaire).

Facteurs influençant la douleur
- Étendue de la chirurgie (os vs tissus mous)
- Techniques utilisées (chirurgie ouverte vs endoscopique)
- État général du patient et tolérance personnelle à la douleur
- Qualité du suivi post‑opératoire
Voir aussi : les statistiques de la chirurgie 2025
Différences entre anesthésie locale et générale
Anesthésie locale
L’anesthésie locale consiste à endormir uniquement la zone opérée par injection d’un produit anesthésiant. Le patient reste conscient, parfois légèrement sédaté, et ne ressent pas de douleur mais peut percevoir des pressions ou manipulations. Elle est utilisée pour des interventions courtes ou superficielles comme la blépharoplastie, l’otoplastie ou certaines liposuccions localisées. Les effets disparaissent en quelques heures, la récupération est rapide et les risques sont limités à d’éventuelles réactions allergiques ou un inconfort lié au fait d’être éveillé.
Anesthésie générale
Elle plonge le patient dans un sommeil profond grâce à des médicaments administrés par voie intraveineuse et/ou inhalation. Elle supprime toute sensation et tout souvenir de l’intervention, ce qui la rend adaptée aux actes plus longs ou invasifs comme la rhinoplastie complète, la chirurgie orthognathique ou la génioplastie. La récupération nécessite un passage en salle de surveillance post‑opératoire et peut s’accompagner de fatigue, nausées ou maux de gorge. Bien que parfaitement maîtrisée, elle comporte des risques plus élevés que l’anesthésie locale, notamment sur le plan respiratoire et cardiovasculaire.
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Conclusion
Oui, certaines chirurgies du visage peuvent être douloureuses, surtout celles touchant à l’os (génioplastie, chirurgie orthognathique).
Non, la douleur n’est pas insupportable dans la grande majorité des cas grâce aux traitements antalgiques modernes.
L’inconfort (gonflement, tiraillement, gêne pour parler ou mastiquer) est souvent plus important que la douleur pure.