Peau des bras qui pend : Brachioplastie

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Article publié le 23/08/2025 – Rédaction chirurgie esthétique – Temps de lecture : 7 min – Tout savoir sur la peau des bras qui pends.

- Objectif : retirer l’excès de peau et de graisse au niveau des bras pour un contour plus ferme.
- Procédure : incision discrète à l’intérieur du bras, retrait de peau excédentaire.
- Suites : gonflement et cicatrices temporaires, nécessitant des soins post-opératoires.
- Résultat : bras affinés, amélioration esthétique immédiate. Cicatrice visible.

« J’ai la peau des bras qui pend »

Chaque jour, beaucoup de personnes se regardent dans le miroir et remarquent que leurs bras ne reflètent plus la tonicité d’antan. La peau, au fil des années, perd en élasticité : le collagène et l’élastine diminuent, laissant apparaître ce fameux effet plissé, parfois accentué par une perte de poids. Alors, comment réagir face à ce relâchement ? Certains choisissent d’accepter ces marques du temps, d’autres se remettent au sport ou envisagent un lifting des bras, aussi appelé brachioplastie. Une intervention qui permet de retirer la peau qui pend sous les bras.

Pourquoi la peau des bras pend ?

Plusieurs facteurs expliquent l’apparition de la peau qui pend au niveau des bras :

Le vieillissement naturel entraine une diminution de la production de collagène et d’élastine, ce qui réduit l’élasticité de la peau.
Après un régime ou une chirurgie bariatrique, la peau peut avoir du mal à se rétracter.
Une faible masse musculaire accentue l’effet de relâchement cutané.
Certaines personnes sont plus prédisposées au relâchement cutané (prédispositions génétiques).

Quels exercices faire pour retendre la peau sous les bras ?

La peau en elle-même ne peut pas vraiment se « retendre » avec le sport, mais renforcer les muscles sous-jacents (triceps, biceps, épaules) aide à tonifier et améliorer l’aspect de la zone. Voici des exercices efficaces pour cibler l’arrière des bras :

Dips sur chaise

Assieds-toi sur le bord d’une chaise, mains à côté des hanches.
Avance légèrement les pieds et descends les fesses vers le sol en pliant les coudes, puis remonte.
Cible directement les triceps.

Extensions triceps avec haltère

Debout ou assis, prends un haltère dans les deux mains.
Tends les bras au-dessus de la tête, puis plie les coudes vers l’arrière avant de remonter.
Excellent pour raffermir l’arrière du bras.

Pompes triceps

Position de pompe classique mais mains rapprochées sous la poitrine.
En descendant, garde les coudes proches du corps.
Variante possible sur les genoux.

Kickbacks triceps

Penche légèrement le buste en avant, haltères dans les mains.
Plie les coudes à 90°, puis tends les bras vers l’arrière.
Idéal pour sculpter la partie postérieure du bras.

Curls biceps (pour équilibrer)

Avec haltères ou bouteilles d’eau, plie les bras en contractant les biceps.
Aide à donner du galbe global au bras.

Pour des résultats visibles, pratiquer 2 à 3 séances par semaine, associer renforcement musculaire et cardio et maintenir une bonne hydratation ainsi qu’une alimentation équilibrée.

Brachioplastie ou lifting des bras : la solution chirurgicale

La brachioplastie est une intervention de chirurgie esthétique qui vise à retendre la peau relâchée au niveau de la face interne des bras. Elle s’adresse aux personnes complexées par un excès cutané, souvent lié au vieillissement ou à une perte de poids importante.

Comment se déroule l’intervention ?

La brachioplastie consiste à retirer l’excès de peau et parfois un peu de graisse grâce à une incision discrète, généralement placée à l’intérieur du bras. Selon l’importance du relâchement, l’incision peut être plus ou moins longue. L’intervention dure environ 1 à 2 heures et se pratique sous anesthésie.

Suites opératoires et cicatrisation

Après l’opération, des ecchymoses et un gonflement apparaissent, mais disparaissent progressivement. Le port d’un vêtement de compression est souvent recommandé pour favoriser la cicatrisation et limiter l’œdème. Les cicatrices s’estompent au fil des mois, même si elles ne disparaissent jamais totalement.

La brachioplastie offre des bras plus fermes, plus affinés et redessine le contour de la partie supérieure du bras. Les résultats sont visibles rapidement après la diminution de l’œdème, et définitifs après plusieurs mois de cicatrisation.

Points à retenir

La brachioplastie corrige efficacement l’excès de peau aux bras.
C’est une solution adaptée après un amaigrissement important ou un relâchement lié à l’âge.
Comme toute chirurgie, elle comporte des cicatrices et nécessite une période de récupération.

FAQ — Peau des bras qui pend

Comment distinguer peau qui pend et amas graisseux ?

La peau relâchée paraît fine, plissée et forme des plis même sans pression. Un amas graisseux est plus ferme, “rebondi” au toucher et réagit davantage aux variations de poids. Le test simple : en pinçant doucement, la peau lâche revient lentement et garde des plis ; la graisse reprend sa forme plus vite.

La ménopause peut-elle aggraver le relâchement des bras ?

Oui. Les variations d’œstrogènes influencent l’épaisseur du derme et la synthèse de collagène. Autour de la ménopause, la peau peut s’affiner plus vite, rendant le plissé plus visible au niveau des bras.

Le soleil et le tabac jouent-ils un rôle ?

Oui. Les UV dégradent collagène et élastine (photovieillissement), tandis que le tabac réduit la micro-circulation et la qualité des fibres cutanées. Résultat : peau plus fine, plus fripée, plus vite.

Quels ingrédients cosmétiques privilégier pour cette zone ?

Retinoïdes (rétinol, bakuchiol si peau sensible), vitamine C, peptides, niacinamide, acides doux (AHA/PHA) en exfoliation hebdo, urée 5–10 % pour lisse et souplesse. Application quotidienne + SPF sur bras exposés.

Une routine simple pour améliorer l’aspect ?

Matin : nettoyage doux, sérum antioxydant, hydratant, SPF. Soir : crème corps avec rétinol/peptides 3–5 soirs/7 (alterner avec hydratant riche), brossage à sec léger ou massage 3 min par bras avant la douche, 2–3 fois/semaine.

Les manchons de compression servent-ils à quelque chose ?

Ils n’“attirent” pas la peau, mais peuvent lisser visuellement la zone, réduire une légère rétention d’eau et améliorer le confort lors d’activités. Choisir une compression légère à modérée, à sa taille, pour un usage ponctuel.

Compléments de collagène : utiles ou non ?

Les preuves sont mitigées mais suggèrent un bénéfice modeste sur l’hydratation et l’élasticité après 8–12 semaines (collagène hydrolysé type I/III + vitamine C). Ce n’est pas miraculeux ; à envisager comme bonus d’une routine globale.

Sommeil et stress influencent-ils la peau des bras ?

Un sommeil insuffisant et un stress chronique élèvent le cortisol, ce qui altère la réparation cutanée. Viser 7–9 h de sommeil, rythmes réguliers, et intégrer des techniques de gestion du stress améliore la qualité de peau globale.

Comment suivre objectivement les progrès ?

Photos sous la même lumière et distance chaque 4 semaines, mesure du tour de bras au même point (repère à 10 cm au-dessus du coude), et “test de pincement” : noter l’épaisseur de peau pliée et son retour élastique.

La glycation (sucre) a-t-elle un impact ?

Oui. L’excès de sucre favorise les produits de glycation avancée (AGEs) qui rigidifient collagène et élastine. Limiter sucres ajoutés et privilégier protéines, fibres et cuisson douce aide à préserver l’élasticité.

Quand consulter un professionnel ?

Si le relâchement s’accompagne d’asymétrie marquée, d’œdèmes persistants, de douleur ou de changements rapides. Un dermatologue peut écarter d’autres causes (ex. troubles lymphatiques) et orienter vers des options adaptées.

Erreurs fréquentes qui aggravent l’aspect

Exfoliation trop abrasive quotidienne, oubli du SPF sur les bras, alternance de périodes de restriction alimentaire sévère et reprise rapide et négliger l’hydratation cutanée sur une peau déjà fine.